Trésorerie à l’international : 5 facteurs clés de succès

L’international est un enjeu majeur de développement de nos entreprises. Un modèle choisi dès l’origine, ou bien en croissance externe ou en développement d’activité. Ce développement a un impact sur la trésorerie. Comment organiser un service de trésorerie pour accompagner cette croissance ?

Thématique abordée lors d’un plateau TV au dernier FORUMDIMO TV.

 

Guillaume Bideau, trésorier Euro Media Group (EMG) évoque son expérience internationale sur le sujet dans le cadre d’un atelier animé par Valérie Konarski Directrice BU Processus Financiers DIMO Software, avec Edouard Gabreau, VP produit TMS Kyriba.

Quel modèle pour gérer sa trésorerie à l’international ?

Selon Guillaume Bideau (EMG) : « Il n’existe pas de modèle. Chaque entreprise a le sien, même s’il existe de grandes fonctions communes généralistes : mise en place d’un cash pooling pour la circulation du cash, d’un TMS pour la gestion des liquidités. Le retail n’a pas les mêmes problématiques d’encaissement de clients qu’une organisation de la Big Pharma. »

Edouard Gabreau (Kyriba) complète : « L’offre de base du TMS (Treasury Management System, ou gestion de la trésorerie, des liquidités et du cash flow), chez Kyriba (plus de 100 pays sur tous les continents, plus d’une douzaine de langues), c’est d’automatiser la réception des relevés de comptes bancaires pour connaître sa position en cash en temps réel et de façon fiable. Il existe des solutions de paiement de pilotage complémentaires, de centralisation des pouvoirs bancaires, du rapprochement bancaire, du forecasting, mais aussi de la BI, d’IA etc. »

Bien gérer sa trésorerie à l'international

Le Saas en natif pour accompagner ces fonctionnalités

Le SaaS offre de la sécurité. Le fait de déployer une solution de services dans le cloud permet du trésorier de rester focalisé sur son métier et non plus sur l’IT. Le cloud permet par ailleurs de centraliser les processus de sécurité interne de l’entreprise. Si on a une activité dans un petit pays en voie de développement, les processus métiers seront les mêmes en matière de sécurité que partout ailleurs. Valérie Konarski note que les DSI entrent de plus en plus dans le processus de choix de TMS pour les aspects de sécurité.

Etape numéro 1 : la centralisation des systèmes

A son arrivée chez EMG, Guillaume Bideau constate qu’il y avait beaucoup de trésoreries décentralisées et non homogènes. « Il a fallu lister tous les comptes bancaires, dans toutes les filiales, les pouvoirs bancaires, les loans, les interfaces bancaires, comprendre les cycles de paiements, etc. Il faut bien analyser l’existant, savoir où l’on va avant de choisir le TMS qui correspond aux besoins. Peut-être découper le projet en lot, par exemple en commençant par le reporting. La mise en place d’un TMS permet de se poser toutes les questions liées à la trésorerie. Désormais, elle est de plus en plus centralisée, digitale. Le TMS va permettre aussi de rationaliser les comptes bancaires, pour produire l’activité quotidienne (paiements salaires, fournisseurs, …). On va simplifier le panorama bancaire en réduisant les frais. Le TMS n’est pas magique, il se contente de reproduire ce qu’on lui demande de faire. »

Quels sont les freins et les contraintes ?

Les outils actuels ont permis de contourner le souci que représentait la pandémie. Guillaume Bideau raconte qu’un projet précédent de TMS avait échoué deux ans avant : « Il a fallu réimpliquer les CFO déjà impliqués. Les DSI devaient aussi être embarqués du fait de leur vision des process comptables. Cela amène une grande rationalisation des flux, une nécessaire sécurisation, et il a fallu monter des interfaces en rapport avec les besoins locaux ». Dans ce contexte, la trésorerie n’est pas indépendante et doit communiquer avec son écosystème.

« La connectivité, l’intégration avec les systèmes de l’entreprise fait partie de l’offre de base de Kyriba. La grosse tendance en matière d’API, c’est le temps réel. C’est souvent un challenge pour le trésorier qui n’a pas forcément envie de se soucier de technologie. Or, celle-ci permet de centraliser la gestion des données. Par exemple, quand on clôture un compte dans un système, on va pouvoir propager automatiquement cette information et mettre à jour tous les autres systèmes à travers une interface API, ce qui implique la mise à jour des bases de données des systèmes en temps réel. Qu’il s’agisse d’utilisateurs quotidiens, de bases tiers, ce sont des changements fondamentaux » remarque Edouard Gabreau.

Au sujet du prévisionnel : une simplification bienvenue

C’était le sujet au sein de EMG, avant même le choix du TMS. « Un agrégateur nous permettait de consolider nos positions, mais le processus était complexe et, surtout, pas connecté à la vie réelle. Ce que Kyriba nous a apporté : la filiale UK n’a plus à se connecter sur 4 e-bankings différents, ni de reporter ses positions pour le groupe le lundi dans un fichier Excel, nous consolider en central sur ces positions, analyser ces prévisions et ne disposer de la position consolidée que le jeudi après-midi avec l’actual et le forecast à 12 semaines. Tout ceci a été simplifié, on repart d’une base saine chaque semaine, il y a une uniformisation sur le groupe avec une même base de restitution sur les prévisions qui sont faites et les actuals. Ça permet de faire des comparaisons avec des positions figées. La fiabilité et la responsabilisation vient aussi du fait que nous disposons d’un système central et que les équipes locales peuvent se challenger de semaine en semaine. Ça permet d’être dans un process d’amélioration continue des prévisions et d’apporter un meilleur contrôle contre les fraudes. Avant Kyriba, on pouvait attendre un mois avant de recevoir un relevé de compte. Désormais, nous avons l’ensemble des positions à J+1, soit en quasi real-time » rapporte Guillaume Bideau.

Ce qu’il faut retenir pour gérer efficacement sa trésorerie à l’international

5 facteurs clés de succès

Les 5 facteurs clés de succès :

  • Partir du besoin et bien exprimer la cible
  • Impliquer les personnes concernées pour avoir leur adhésion tout au long du projet et notamment la DSI
  • Bien étudier le SI de l’entreprise pour que le système ne perturbe pas les processus
  • Il s’agit aussi de voir grand en commençant petit, par exemple en optant pour les lots (fonctionnalités, pays…)
  • Déterminer des opportunités (rationalisation de banques, sécurité)

En savoir plus sur la solution Kyriba 

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