Sécurisation des flux bancaires : défis, normes et stratégies de protection

La sécurisation des flux bancaires est essentielle à l'ère des transactions dématérialisées. Découvrez les défis, normes et stratégies de protection pour protéger votre entreprise contre la fraude et garantir la confidentialité et l'intégrité de vos opérations financières.

La sécurisation des flux bancaires est une problématique majeure dans un contexte où la plupart des transactions sont désormais dématérialisées. Ceci expose les entreprises à des risques qui peuvent mettre en péril leur sécurité. Cette situation s’inscrit dans une volonté des pouvoirs publics de réglementer le secteur bancaire en définissant certaines obligations. Dans ce cadre, la gestion de trésorerie joue un rôle important pour assurer un suivi rigoureux des flux financiers. Il existe aussi des dispositifs techniques et managériaux que les entreprises ont intérêt à mettre en place pour renforcer la sécurité de leurs opérations bancaires. Parmi ces dispositifs, la gestion efficace du cash-flow et l’utilisation du cash pooling sont essentielles pour optimiser la trésorerie de l’entreprise. De plus, l’adoption de solutions sécurisées comme le protocole EBICS pour les échanges bancaires est cruciale pour minimiser les risques de fraude et d’altération des données.

Comprendre les flux bancaires

Définition des flux bancaires

Les flux bancaires sont des mouvements financiers entrants et sortants d’un compte bancaire (dépôts, retraits, virements, prélèvements automatiques, paiements par carte bancaire). Encaissement des factures clients, paiement des factures fournisseurs, toutes ces opérations sont enregistrées sur le compte bancaire de l’entreprise et donnent lieu à une comptabilisation.

Les types de flux bancaires

Il est possible de distinguer les flux bancaires en deux principales catégories

  1. Les modes de paiement traditionnels

flux financiersLes espèces comprennent les pièces de monnaie et les billets. Ce mode de paiement reste couramment utilisé (59 % des transactions en 2022), mais est en recul (il représentait 72 % des transactions en 2019). Toutefois, le paiement en monnaie fiduciaire concerne les plus petits montants.

Le paiement par chèque, qui peut être refusé par les commerçants, est devenu résiduel dans les transactions (3,4 % des paiements scripturaux en 2022 d’après la Banque de France).

Le virement bancaire est en revanche très utilisé en volume (environ 17 % des transactions) et surtout en montant. Il s’agit des virements SEPA (près de 52 % du montant des paiements en monnaie scripturale) et des virements de gros montants ou VGM (près de 40 %).

Le prélèvement bancaire est un transfert direct d’argent d’un compte en banque vers un autre. Le titulaire du compte débiteur doit donner son autorisation sous la forme d’un mandat de prélèvement SEPA. Ce mode de paiement concerne en montant près de 5 % des transactions.

  1. Les modes de paiement électronique

Il s’agit en particulier des cartes bancaires, utilisées dans les commerces physiques et en ligne. Ce mode de règlement représente près de 59 % du nombre des transactions, mais seulement 1,7 % des montants. Il existe en outre des modes de paiement en ligne sans coordonnées bancaires tels que Paypal par exemple.

securisation flux financiers

Les enjeux liés à la sécurisation des échanges bancaires

La sécurisation des échanges bancaires est cruciale pour les banques et leurs clients qui doivent faire face à plusieurs natures de risques :

  • le risque de fraude (vol d’identité, cyberattaques, phishing…) ;
  • le risque sur la confidentialité des données personnelles et financières ;
  • le risque sur l’intégrité des transactions (flux de données altérées ou modifiées frauduleusement) ;
  • le risque sur la disponibilité des services bancaires qui peut empêcher les clients de réaliser leurs transactions.

À titre d’illustration, le nombre de fraudes aux moyens de paiement en France en 2023 s’est élevé à 4,1 millions d’opérations pour un préjudice de 628 M€.

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Quelles sont les normes et réglementations en matière de sécurité bancaire ?

En matière de réglementation bancaire, il existe des standards internationaux fixés par le Comité de Bâle. Cette instance définit des règles prudentielles applicables aux établissements bancaires qui doivent détenir en permanence une part minimum de fonds propres par rapport à leurs engagements. Les standards ont été transposés en droit européen par des règlements et directives.

securiser fluxPar ailleurs, au niveau européen a été constitué l’espace unique de paiement en euro (SEPA ou Single Euro Payments Area). Le système harmonise les règles et sécurise les processus en matière de virement libellé en euros. Il n’y a désormais plus de distinction entre les paiements nationaux et à destination d’un pays de l’espace unique (utilisation du BIC et de l’IBAN).

En France, les normes en matière de sécurité bancaire sont portées dans le Code monétaire et financier qui reprend les normes prudentielles et le périmètre de supervision du secteur bancaire. Deux institutions assurent cette supervision et réalisent des contrôles :

  • l’AMF (Autorité des marchés financiers) chargée notamment d’agréer les sociétés de gestion d’actifs ;
  • l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) adossée à la Banque de France qui contrôle le respect des dispositions législatives et réglementaires.

Concernant la responsabilité légale des institutions financières, il existe 4 obligations vis-à-vis de la clientèle :

  • le devoir de transparence et d’information (communication sur leurs services et produits financiers notamment).
  • l’obligation de vigilance et de non-ingérence. Il s’agit en particulier de réaliser des contrôles sur les transactions réalisées sur les comptes dans le cadre de la lutte contre la fraude.
  • l’obligation de mise en garde du client, par exemple lors de la souscription à un produit financier.
  • le secret bancaire et la confidentialité des données personnelles. Les banques ne peuvent pas communiquer à des tiers les informations concernant leurs clients. Cette préoccupation est renforcée par le RGPD relatif à la protection des données.

Les meilleures pratiques pour sécuriser les flux bancaires

Il existe des logiciels antifraude comme celui proposé par DIMO Software garantissant une sécurité accrue. Grâce à cette solution, vous êtes alerté en temps réel sur des opérations potentiellement frauduleuses comme :

  • un paiement vers un nouveau compte bancaire, ce qui incite à sécuriser la base tiers de l’entreprise ;
  • un virement national pour le compte d’un bénéficiaire domicilié à l’étranger ;
  • un virement international vers une banque d’un pays où l’entreprise n’a pas de fournisseur connu ;
  • des changements sur un paiement à partir d’un ERP ;
  • etc.

De plus, l’entreprise a tout intérêt à utiliser des solutions de paiement sécurisées. Ainsi, un système de paiement sécurisé (SPS) est une infrastructure qui garantit la sécurité des transactions financières, notamment les transactions en ligne. Plusieurs solutions technologiques sont utilisées par les SPS comme :

  • le chiffrement ;
  • les plateformes de paiement ;
  • la « tokenisation » (remplacement des données réelles par un identifiant unique ou « token »).

Votre dispositif de paiement doit reposer sur une identification forte des utilisateurs. Il s’agit par exemple de l’authentification multifacteur (MFA), un processus de sécurité qui demande à l’utilisateur de s’identifier de différentes manières. En outre, le contrôle des accès aux applications générant des paiements est facilité dans un logiciel de gestion de trésorerie performant. Seules les personnes habilitées peuvent avoir accès aux données de banque.

De même, vous pouvez utiliser des dispositifs de protection comme :

  • un pare-feu qui protège votre réseau local des intrusions extérieures ;
  • un protocole de cryptage qui empêche la lecture de fichiers par des tiers non autorisés ou l’altération volontaire des données.

L’entreprise doit également mettre en place des dispositifs de contrôle interne dans ses processus comme la surveillance continue des opérations. Il est indispensable d’exploiter les alertes générées par le système d’information. De plus, l’une des missions du service financier est de réconcilier les données enregistrées sur le ou les comptes bancaires de l’entreprise et la comptabilité. Il s’agit du « rapprochement bancaire ». Ce contrôle doit être réalisé très fréquemment dans le cadre de la gestion de trésorerie.

securisations flux

De nombreuses fraudes réussissent en raison du manque de vigilance des utilisateurs. Il s’agit par exemple de la « fraude au président » où l’escroc obtient de l’entreprise un paiement indu. Le phishing, les « chevaux de Troie » et les rançongiciels sont des intrusions dans le système d’information de l’entreprise. Pour pallier ces risques, la sensibilisation des utilisateurs est indispensable, afin d’améliorer la sécurité de l’entreprise :

  • confidentialité des mots de passe ;
  • gestion des emails et appels suspects ;
  • sauvegarde des données ;

La sécurisation des échanges bancaires comprend des mesures de prévention du risque qui concernent toutes les entreprises, y compris les TPE-PME. Cette situation explique notamment les importants besoins de personnel qualifié en cybersécurité face à des menaces évolutives et multiformes.

Ne laissez pas la porte ouverte à la fraude : équipez-vous d’un logiciel de sécurisation des flux et protégez vos transactions dès aujourd’hui.

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